Nous portons tous en nous des blessures invisibles qui influencent nos relations, nos choix et notre manière de vivre. Ces blessures, décrites comme les 5 blessures de l’âme, trouvent leurs racines dans l’enfance, les mémoires transgénérationnelles ou même les vies antérieures. 

Les comprendre, c’est déjà commencer à les transformer.
Dans cet article, je te guide à travers chacune de ces blessures — rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice — afin que tu puisses les reconnaître et entamer un chemin de libération et d’harmonisation conscient.

Si tu t’intéresses au développement personnel (et si tu es ici, c’est sûrement le cas), tu as peut-être déjà entendu parler de ces blessures psychiques. 

Nous avons tous une ou plusieurs blessures, qui se manifestent dans nos comportements lorsqu’elles sont réactivées : croyances limitantes, blocages, difficultés relationnelles… 

Bonne nouvelle : on peut les identifier, les apaiser puis les sublimer. Idéalement avec un accompagnement professionnel, et toujours à ton rythme.

Celui ou celle qui porte la blessure de rejet a peur d’être mis·e de côté. Dans l’enfance, il ou elle a pu se sentir rejeté·e par un parent et en déduire : “je n’ai pas ma place”. À l’âge adulte, cela mène souvent à du perfectionnisme pour “mériter” l’amour des autres, une faible estime de soi et une tendance à se faire tout petit·e pour ne déranger personne.

Le chemin de guérison passe par la reconnaissance intime de sa valeur et l’apprentissage de l’affirmation tranquille.

Ici, l’enfant n’a pas reçu suffisamment de “nourriture affective”. La peur principale devient la solitude. Adulte, on peut supporter des situations qui ne conviennent plus, uniquement par peur d’être seul·e ; on recherche l’attention, on attend que l’autre prenne soin de nous et l’on peine à agir pour soi.

Guérir, c’est se re-matern-er/patern-er, construire une sécurité intérieure et apprivoiser la présence à soi.

Souvent liée à des expériences où le corps, les plaisirs ou l’expression spontanée ont été réprimés, parfois ridiculisés. La peur est de “déborder”, d’être trop. Adulte, on se dévoue aux autres pour éviter sa propre liberté, on se retient, on se juge durement. 

Le chemin consiste à réhabiliter le corps, poser des limites saines et renouer avec la joie simple d’exister.

Elle apparaît lorsque l’enfant se sent trahi (mensonge, manipulation, promesses non tenues) et développe la peur de la séparation. Plus tard, tout contrôler devient un réflexe : besoin que tout se fasse “à sa manière”, attachement à l’image, tendance à manipuler pour préserver sa réputation. Souvent en lien avec l’abandon. 

La solution implique de déléguer un peu, de lâcher la maîtrise et de réapprendre la confiance.

Elle naît lorsque l’expression des émotions ou de la singularité a été bloquée (parents rigides, froids). La peur est celle de la froideur ; l’adulte se coupe de ses ressentis, se montre impeccable en toutes circonstances, “tout va bien” même quand ça ne va pas. On se croit apprécié pour ce qu’on fait, plus que pour ce qu’on est. 

 (Cette blessure est très souvent présente derrière la blessure de rejet.)

La réparation passe par l’accueil des émotions, la souplesse et l’autorisation d’être humain·e… imparfait·e et vivant·e.

Prendre conscience de ta ou tes blessures, c’est déjà un premier pas immense. L’harmonisation du soi commence par la conscience, se poursuit par l’acceptation de tes parts d’ombre, puis par des gestes concrets répétés : respirer avant de réagir, demander de l’aide, poser une limite, dire ce que tu ressens, célébrer les petites victoires. Pas à pas, les mécanismes se transforment et la vie devient plus libre.

Identifier tes blessures, c’est franchir une porte vers plus de clarté et d’amour de toi. Chaque blessure peut devenir une force lorsque tu la rencontres avec douceur et régularité.

Si tu souhaites aller plus loin et transformer ces empreintes émotionnelles en puissance de vie, explore deux pistes complémentaires :

Margauxx
Univers d'Être